GALLOWAY

« Moi, Sir Galloway du Clos des Duchesses, noble colley à poil court, je vous salue bien bas !

Tel le whisky des Highlands sur ses versions âgées, j’exalte mon caractère et mes qualités uniques. En effet, l’étape du vieillissement est la plus cruciale car c’est elle qui permet d’obtenir la crème des crèmes.

Doux, câlin, j’ai hérité de mon peuple d’Ecosse, le côté chaleureux et sociable avec tout le monde, humains comme congénères, et même chats. Cependant pour ma tranquillité, je préfèrerais vivre sans jeunes enfants qui pourraient me fatiguer et si congénère il y a, il faudrait qu’il ne m’embête pas.

Dans mes rêves, je cavale sur la Terre brumeuse et humide de mes ancêtres aussi vite que le vent, survolant les lacs, les rivières, les montagnes et les vallées. La réalité diffère un peu. Déjà, je déteste la pluie, un comble pour un Ecossais, je sais ! Quant aux promenades, une balade de 15-20 mn à un petit rythme sur les chemins de campagne est suffisante, avec beaucoup de sniffettes car si ma vue et mon audition baissent, mon flair, lui, fonctionne bien.

Comme le dit un proverbe de chez moi, faute d’exercice, on finit par se rouiller. Je souffre d’arthrose marquée et généralisée, il faut donc ménager mes articulations mais continuer à les faire travailler en douceur. Je prends un traitement pour m’aider. Outre ma balade, je marche quelques pas dans le jardin plusieurs fois par jour.

Un poil gourmand, je mange bien mes croquettes mais je quémande un peu quand ma famille d’accueil est à table. Ben oui, les Ecossais ont raison, si Dieu a créé la bouche, il a aussi créé de quoi la remplir !

Si vous souhaitez me faire une petite place chez vous, vous pourrez apprécier toute la sagesse, la gentillesse et la reconnaissance d’un pur Ecossais. Promis, je vous dispense de porter un kilt ! »