CANOPEE

Scène : un salon baigné de lumière. Sur le canapé, Canopée, majestueux, observe le monde.*

Narrateur : « Voici Canopée. Calme, discret… un chat qui respire la sérénité.
Mais attention : ne vous avisez pas de le brusquer. Canopée, c’est un mystère à apprivoiser. Il faut du temps, de la douceur, un peu de silence… et soudain, miracle : le ronron démarre.

Canopée (en aparté, d’un ton feutré) : « J’aime qu’on me caresse quand je l’ai décidé : pendant la sieste et toute la nuit. Mais me porter ? Oh non, quelle idée… »

Narrateur : « Il aime les siestes partagées avec ses congénères, les jeux légers, les coins tranquilles où la lumière réchauffe. Et quand il se détend… alors là, c’est le spectacle : positions improbables, contorsions farfelues — un festival du « comment fait-il pour dormir comme ça ? » »

Canopée (ronronnant) : « Je suis un chat simple. J’aime la paix, la tendresse, et les meubles à escalader. »

Narrateur : « Certes, Canopée est porteur du FELV. Mais cette particularité qui ne change rien à son charme, juste un peu plus d’attention, un peu plus de soin, un peu plus d’amour.
Il cherche un foyer doux, patient, un cocon où son calme et ses ronrons pourront fleurir. »

Canopée (les yeux mi-clos) : « Si vous aimez la tranquillité, la tendresse, et les siestes à deux, alors peut-être que… je vous attends pour une ronronthérapie ad vitam aeternam. »